Pendule de voyage suisse, vers 1810

Le mouvement à platine rond est maintenu par quatre colonnes. Le mouvement possède un échappement à ancre suisse avec balance et ressort spiral . Le mouvement est entraîné par un ressort avec un système de fusée.
Le mécanisme de sonnerie des heures fonctionne en coordination avec la sonnerie des quarts d’heure. Ce mécanisme peut être réglé pour sonner en petite sonnerie ou grande sonnerie, à l’aide d’un levier situé sous l'horloge. La sonnerie des heures et des quarts d’heure retentit sur deux cloches.
L’horloge a une autonomie de huit jours (ressorts datés du 4 février 1815). Le mécanisme de réveil est tendu par un cordon.
Le boîtier de l'horloge est constitué de plaques de laiton moulées, dorées à l’or fin. L’horloge repose sur quatre pieds sphériques et présente quatre boutons décoratifs sur le dessus, ainsi qu’une poignée pour faciliter son transport.
Le boîtier est équipé d’une lunette à l’avant, qui s’ouvre par ressort, et d’une grande porte à l’arrière permettant l'accès au mouvement.
Le cadran émaillé blanc porte des chiffres arabes pour les heures et des chiffres arabes pour les cinq minutes, ainsi que deux aiguilles en acier bleui. L’aiguille de l'alarme est réglée par une aiguille bleue plus fine. La signature est inscrite au centre du cadran et indique : Sim Gounouilhou A Genève.
Le boîtier d'origine, en bois de pin plaqué d’acajou, possède une poignée en laiton sur le dessus pour le transport. À l’intérieur du boîtier, le nom du précédent propriétaire est inscrit : Docteur Leandro Panizzon. Il a travaillé dans les années 1960 pour une entreprise pharmaceutique en Suisse et a découvert la matière première pour le médicament actuel, la Ritaline. Le médicament a été nommé ainsi d'après le surnom de sa femme, Ritta.